L’accueil des femmes victimes de violence

Soigner l’accueil, favoriser l’écoute, soutenir la parole sont, à minima, ce qui nous proposons aux victimes qui, progressivement vont « s’extirper » de l’anesthésie intellectuelle et émotionnelle, générée par quelques mois à des dizaines d’années d’enfer conjugal !

La permanence d'accueil

Sous la responsabilité des assistantes sociales, elle s’adresse à toute personne qui souhaite rencontrer une professionnelle pour envisager ses difficultés et tenter d’en sortir. Une ou plusieurs rencontres peuvent être proposées. L’accès est libre, anonyme, gratuit et garanti par le secret professionnel. Des rendez-vous sont proposés quotidiennement.

La permanence d'écoute

Sous la responsabilité de la psychologue, cette permanence s’adresse à toute personne victime de traumatismes psychiques liés à des relations fortement agressives ou violentes, ou à des contextes d’abus de pouvoir :

- Violences conjugales graves

- Agressions sexuelles : viol, inceste, violences sexuelles

- Harcèlement moral et sexuel (privé ou professionnel)

Est proposé un travail d’approfondissement psychologique thérapeutique, en entretiens individuels réguliers ou en groupe de paroles…

La Matinale

Dans le cadre de son accueil de jour, l’association lance la création d’un espace information « la matinale » où l’équipe de Solidarité Femmes vous accueille et vous propose écoute, soutien, information et orientation si besoin vers des services plus appropriés.

 

Les permanences de Solidarité Femmes Belfort


Les entretiens vous sont proposés uniquement sur rendez-vous : 03 84 28 99 09

Belfort : 9h-12h et 14h-17h, du lundi au vendredi, à Solidarité Femmes

Delle : 14h-17h, 2ème et 4ème mardi du mois

Héricourt : 14h-17h, 1er mardi du mois

Montbéliard : 9h-12h, 2ème et 4ème vendredi du mois

Audincourt : 9h-12h, 3ème jeudi du mois

Valentigney : 9h-12h, 1er jeudi du mois

L'Isle sur le Doubs : 9h-12h, 4ème jeudi du mois


Retour haut de page


Pôle Prévention « Ressources face à la Violence »

Depuis ces dernières années, les relations des jeunes sont souvent ponctuées d’agressivité. Celle-ci s’exerce à la fois contre leurs pairs, contre la communauté éducative ou encore contre le monde adulte avec lequel ils interagissent.

Cette agressivité peut rapidement se transformer en violence. Ainsi, des faits graves, comme les agressions contre les enseignants ou les dégradations volontaires de bâtiments et de matériel sont très souvent relayées par les médias.

En revanche, la violence quotidienne est peu abordée. C’est un phénomène multiforme, avec des implications psychologiques, sociales, culturelles et économiques.

Sous toutes ses formes : physique, verbale ou psychologique, sexiste, raciste, la violence demeure inacceptable et produit chez celui ou celle qui l’active ou la reçoit de la peur, de la culpabilité, du mal-être et de la confusion.

Pourtant, elle n’est pas un phénomène inéluctable. L’expérimentation d’une communication plus apaisée peut rendre possible la prévention de la violence. Cette démarche pourra ainsi consentir à :

  • développer un regard et un sens critique,
  • contribuer au développement personnel en lien avec le respect propre à un fonctionnement communautaire,
  • identifier et nommer ses émotions et ses sentiments face au discours de son/ses interlocuteurs,
  • apprendre à gérer les conflits autrement.

C’est dans cette optique que nous proposons des programmes de prévention afin d’aider toute personne ou groupe confrontés à la violence.

A travers ceux-ci, nous souhaitons trouver ensemble des clés de lecture pour développer des échanges sensibilisés au respect de l’épanouissement de chacun, dans un rapport d’égalité des droits et devoirs de tous.

Prévenir les violences, c’est avant tout accompagner les jeunes dans leur manière de penser les relations aux autres.Définir ses émotions, distinguer ses sentiments et formuler clairement ses besoins et ses désirs. Ecouter l’autre dans l’empathie et la réciprocité, cela sert de base à nos interventions et vient ancrer les bases de la prévention des comportements et des conflits violents.


Nous nous tenons à disposition pour mettre en place des actions spécifiques en cohérence avec les besoins en terme de prévention de la violence.


Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.


Retour haut de page


Histoire de Solidarité Femmes Belfort

1978 Création de « S.O.S. FEMMES », à l’initiative de femmes militantes qui essayent de répondre à des besoins de femmes en proie à une véritable détresse dûe à un abandon brutal, à l’alcoolisme, aux violences conjugales… Certaines d'entre elles ont personnellement connu de telles situations. Au départ, une permanence de 2 jours par semaine et une soirée dans les locaux de l’U.D.A.F. est assurée par les bénévoles

1980 Location d’un appartement pouvant accueillir 2 femmes et 4 enfants. Le suivi des femmes est assuré par les bénévoles

1981 Augmentation de la structure à 5 appartements pouvant accueillir 20 personnes : embauche d'une assistante sociale et d'une secrétaire-comptable ; financement du C.H.R.S.par le Ministère de la Solidarité Nationale

1981 Création du « CENTRE D'INFORMATION DROITS DES FEMMES » (C.I.D.F.), embauche d’une salariée

1982 Augmentation de la capacité d'accueil du CHRS à 26 places

1986 « S.O.S. FEMMES » devient « SOLIDARITE FEMMES » et s’inscrit dans une démarche dynamique pour l’accession à l’autonomie

1986 Création de l’Association « FEMMES ACTIVES » pour venir en aide aux femmes en difficultés financières ou en chômage longue durée.

1986 Rencontre de maris ou compagnons souhaitant être écoutés et réflexions sur la question des conjoints violents et de leur prise en charge

1989 Création de l’Association « PARENTHESES A LA VIOLENCE » pour l’accueil et la prise en charge des auteurs de violence. Les salariées et quelques membres des Conseils d'Administration des associations s’impliquent également, et sollicitent leurs « conjoints », leurs « copains » afin que cette association soit gérée par et pour les hommes

1990 Mise en place d’un Atelier de Recherche d’Emploi

1990 Création de l’entreprise d’insertion « PLURI’ELLES » par le C.I.D.F. et SOLIDARITE FEMMES

1991 Création du « BUREAU D'ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISE VERS L'EMPLOI » (B.A.I.E)

1993 Solidarité Femmes se porte acquéreur de la Maison dont elle devient propriétaire

1993 Création de la « MAISON DEPARTEMENTALE DES FEMMES Louise WEISS »

1995 Aménagement d'un espace documentation et rencontres mettant l’accent sur la dimension associative des associations de la Maison des Femmes. Mise en place des ateliers Inform’Elles et Création du journal « FEMMES »

1996 Colloque « Alcoolisme, toxicomanie, violence : quels liens »

1997 Participation au « Collectif FEMMES contre l’Intégrisme »

1997 Réflexion sur la création d’un espace de consultation de thérapie familiale (Parenthèses à la Violence / Solidarité Femmes)

1999 Colloque « Le pouvoir de dire non »

2000 Adhésion à la Marche Mondiale des Femmes contre les violences et la Pauvreté

2000 Augmentation de 5 places d'urgence pour le C.H.R.S.

2000 Journée d’étude « Parentalité et Travail Social »

2000 Mise en place d’un groupe ALPHABETISATION

2002 Colloque « Les enfants témoins »

2003 Mise en place d’un Collectif de veille contre les violences sexistes et pour l’égalité entre les genres. Ce collectif est un réseau informel né sous l’impulsion des professionnelles de Solidarité Femmes qui étaient alors soucieuses de la qualité de vie des jeunes filles dans les quartiers dits « sensibles » de Belfort. Leurs préoccupations étant liées à l’expérience conjoncturelle de la marche des femmes « Ni putes Ni Soumises », interpellées par le décès d’une jeune femme, Sohanne, brûlée vive dans la région parisienne

2004 Colloque « Prise en charge des Auteurs de Violence »

2005 Marche Mondiale des Femmes : manifestation à BELFORT

2007 Création du POLE PREVENTION « Ressources face à la Violence » en partenariat avec Parenthèses à la Violence : promotion des comportements non-violents et non sexistes auprès des jeunes

2007 Placement en garde à vue de l’une de nos salariées au motif « d’aide au séjour irrégulier ». Il n’y aura pas de poursuites, l’affaire sera classée sans suite

2008 Écriture et parution du livre "Femmes", écrit par des femmes accompagnées par l'association

2008 Solidarité Femmes fête ses 30 ans autour du livre FEMMES et du spectacle du groupe EVASION

2009 Colloque « Familles recomposées : on s'hait-me - Dynamique relationnelle et régulation des conflits dans les familles recomposées »

2010 Création du site internet, véritable outil de sensibilisation à la problématique des violences conjugales

2013 Parution du livret "Lettre à une amie" dans le cadre de la journée du 25 novembre, correspondance qui dévoile au fil des lettres l'installation progressive des violences conjugales dans le couple

2013 Colloque « Les mots qui font mal ! Violences psychologiques... des atteintes invisibles »


Retour haut de page